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casablanca//vitry S/S !!94

VIP-Blog de adilanathema
adilanathema@hotmail.com

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  • Créé le : 30/07/2006 18:30
    Modifié : 05/08/2006 04:21

    homme (25 ans)
    Origine : ile 2 france (val de marne_)
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    Antonio Ferrara

    05/08/2006 04:21



    Un comCoup de force à la prison de Fresnes
    mando armé de kalachnikovs et de lance-roquettes a pris d'assaut la prison de Fresnes hier matin. Son objectif : libérer Antonio Ferrara, un grand nom du milieu. Une autre évasion avait eu lieu quelques heures auparavant à Nanterre. Dominique Perben recevra demain les directeurs de l'administration pénitentiaire

    Biographie

    Né en Italie dans une famille modeste le 12 octobre 1973 à Cassino (Latium), près de Naples, ses parents émigrent pour la France avec ses six frères et sœurs au début des années 80 lorsqu'il a 10 ans, et Antonio Ferrara grandit dans le Val-de-Marne, en banlieue parisienne, à Choisy-le-Roi. Comme le dit plus tard l'un de ses avocats, le jeune Antonio Ferrara bascule dans la délinquance vers l'âge de 18 ans par « manque de perspective(s) » pour l'avenir, par « manque de diplôme(s) », et aussi à cause du fait qu'il a toujours des « difficultés à maîtriser la langue française » après son arrivée en France.

    Son père, qui a travaillé chez Fiat en Italie, devient en France un vendeur ambulant de sandwichs et de pizzas tandis que sa mère devient femme de ménage. Le chef de la section d'éducation spécialisée de son collège se souvient « d'un jeune souriant, poli, mais qui jouait déjà les petits caïds ». Il quitte l'école à 16 ans, devient plombier pendant un mois, puis nettoyeur de trains pendant moins de deux mois et enfin, serveur durant deux mois. « Nino » en a eu marre de trimer pour gagner le SMIC. « C'est les enquêteurs qui disent ça, mais c'est comme les psys, ils font des déductions, corrige l'accusé. En Italie, j'ai été vendeur de tableaux et de pastèques, j'ai bien aimé ».

    Fiché au Grand banditisme depuis le milieu des années 90, soupçonné d'une quinzaine de braquages et d'une tentative de meurtre, il est surtout connu pour sa spectaculaire évasion de la prison de Fresnes dans le Val-de-Marne, le 12 mars 2003. En relation avec le milieu corse (notamment avec Joseph Menconi), peut-être avec les Hornec, il est, jusqu'à son arrestation en juillet 2003, la priorité numéro 2, après Yvan Colonna, de Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l'Intérieur.

    Procès

    Le lundi 6 février 2006 s'ouvre le procès de Antonio Ferrara devant la Cour d'assisses du Val-de-Marne.

    Lors du procès, son avocat estime pourtant qu'“il n'y a rien dans ce dossier”. Il a fait valoir qu'aucune confrontation n'avait été réalisée et que les 25 agents de la poste séquestrés n'avaient pas reconnu son client. Le 7 février, ceux-ci expliquent que les agresseurs sont la plupart du temps cagoulés. Les deux automobilistes pris ensuite en otage par Ferrara ne l'ont pas non plus reconnu à l'audience. “Vous n'avez absolument aucune preuve contre Ferrara, le plus petit doute que vous avez doit bénéficier à l'accusé”, conclu l'avocat devant la Cour.

    Le jeudi 9 février, Antonio Ferrara est reconnu coupable de « vol avec arme », « séquestrations », « prises d'otages », et de trois des quatre « tentatives d'homicides volontaires sur policiers », dont il est accusé.

    Il est donc condamné à 15 années de réclusion criminelle pour le braquage d'un bureau de poste de Joinville-le-Pont en juillet 1999, et pour trois tentatives d'homicides volontaires sur policiers.

    Ferrara, à l'énoncé du verdict, se montre détendu et souriant, comme durant tout son procès d'ailleurs. Au moins 20 années de réclusion criminelle avaient été requis à son encontre. “Ils ont bâclé un dossier (…) je ne suis pas coupable dans cette affaire” avait-il déclaré d'une voix posée, à l'issue de la plaidoirie de la défense.

    vere

     

    Parigi, 12 marzo 2003
    Una vera e propria azione di commando ha permesso di evadere di prigione ad Antonio Ferrara, 29enne di origine italiana condannato in Francia per omicidio, rapina e associazione a delinquere.

    Un gruppo di complici, quattro o cinque, non hanno esitato a servirsi di un bazooka per attaccare prima dell'alba il penitenziario di Fresnes (Val-de-Marne), situato a Est di Parigi, nei pressi del celebre parco di divertimenti «DisneyWorld Europe».(foto:l'esterno della prigione di Fresnes)

    Un primo gruppo ha tenuto gli agenti di custodia in servizio di guardia sulle torrette esterne del carcere sotto il fuoco di fucili d'assalto cal. 7.62 per aprirsi un varco nella recinzione lanciando razzi.
    Un altro gruppetto, quello degli "artificeri" ha raggiunto la cella di Ferrara, nell'ala di massima sicurezza della struttura.

    Secondo la ricostruzione fatta da un portavoce dell'amministrazione penitenziaria, Christophe Marques, qui attraverso le sbarre hanno passato all'italiano esplosivo sufficiente a farne saltare la porta in ferro.

    Infine tutti insieme si sono dileguati a bordo di un'auto che li attendeva, una potente Audi a trazione integrale.

    Pare si siano serviti di tre macchine, una delle quali, una Fiat è stata abbandonata sul posto.

    E' stata trovata qualche macchia di sangue nelle immediate vicinanze della cella di Ferrara, segno che qualcuno del commando è rimasto ferito nella spericolata impresa.
    Si è trattato di un'operazione di tipo militare, compiuta con audacia e determinazione.

    La Brigata di repressione al banditismo e la Polizia giudiziaria della Prefettura di Parigi sono impegnate in una gigantesca caccia all'uomo.(foto: il portone esterno divelto del carcere di Fresnes (immagine tratta da un video di Tf1)

    La televisione francese ha trasmesso da Fresnes immagini degne di un action movie: un enorme squarcio in uno dei portoni del carcere, con vetture semi-carbonizzate nelle immediate vicinanze e numerosissimi segni dei priettili sulle pareti delle torrette di guardia trasformate in gigantesche forme di gruviera.

    Per creare un diversivo e sucessivamente coprirsi la fuga i liberatori di "Succo" hanno messo delle auto di traverso alla strada dalla quale sarebbero arrivati i rinforzi della polizia, che hanno fatto saltare al momento opportuno mediante l'utilizzo di armi da guerra quali lanciagranate ed esplosivi ad innesco radiocomandato.

    Dai bossoli rinvenuti si è stabilito che sono stati usati fucili d'assalto calibro 7.62, quelli in dotazione delle forze Nato, che spesso montano un lanciagranate sulla parte superiore dell'arma.



    Chi è Antonio Ferrara

    Antonio Ferrara, 29 anni, soprannominato «Succo», è una ben nota conoscenza della polizia francese che lo ha arrestao per i reati di omicidio, rapina a mano armata ed evasione.
    Era già fuggito alla giustizia francese, il 7 agosto 1998, dopo essere stato ricoverato all'ospedale di Corbeil-Essonnes.

    Ripreso il 13 luglio 2002, nello scorso settembre, rispondendo a una domanda di un giudice in tribunale, aveva detto:

    «Non mi terrete chiuso a lungo».

    E' stato di parola.
    Lo stesso giorno il direttore del carcere parigino della Santé fece perquisire la sua cella: smontando il water vennero rinvenuti 700 grammi di esplosivo al plastico e diversi detonatori.

    La Santé non è un carceretto, ma la storica prigione di Parigi, un po' come S. Vittore a Milano, che ospita personaggi del calibro di Carlos (Illich Ramirez Sanchez, l'imprendibile terrorista internazionale).

    Per Ferrara non fu ritenuto abbastanza sicuro, così lo (foto:Antonio Ferrara (Succo) e Joseph Menconi)trasferirono nel carcere di Fresnes, istituto di massima sicurezza.

    Era sistemato in una cella di rigore in un padiglione speciale, dotato di un comando elettronico che comandava l'apertura: è così stato necessario usare del plastico per guadagnarsi un'apertura.Ferrara è un amico del bandito corso Joseph Manconi, 37 anni, evaso venerdì della scorsa settimana dalla prigione di Borgo, in Corsica.

    Ferrara, un recidivo dell'evasione, è considerato vicino a Joseph Menconi, evaso cinque giorni fa dalla prigione di Borgo in analoghe circostanze.(foto: l'interno della prigione di Fresnes)
    Anche allora, grazie all'aiuto di complici che hanno usato lanciarazzi
    .

    Ferrara, detto «Succo», ha 29 anni, ha al suo attivo numerose rapine.

    Il 22 gennaio era stato condannato a otto anni per due rapine in banca nel 1997.

    Nel '98 era già riuscito a evadere durante una visita medica, grazie ai complici.

     

     

     

    Parrains et caïds, vieilles recettes et nouveautés 
    .

    Tout change pour que rien ne change. Les grandes figures du milieu adaptent leurs repères à la violence de la société, leurs méthodes à l'évolution financière, et leurs moyens au progrès technologique. Dans « Parrains et caïds » (1), le journaliste Frédéric Ploquin révèle le contenu des fichiers policiers. Retranscription d'écoutes téléphoniques, curriculum vitae criminels, coulisses de la truanderie, l'auteur traque les secrets des cours des Miracles du XXIe siècle, où les mythes sont des Corses, des Marseillais, mais aussi de petits gars de banlieue qui rencontrent les as de la profession lors de leurs vacances sur la Côte d'Azur. La galerie de portraits fait penser à une hydre à cent têtes, qui repoussent quand on les coupe. La police gagne des batailles, mais la guerre ? Christophe Deloire (Le Point, Septembre 2005)

     

     

     L'entregent des frères Hornec

     

     

     De deux choses l'une : soit la saga des « Manouches de Montreuil » est le plus gros fantasme policier jamais formulé à voix haute, soit le clan regroupé autour des trois frères Hornec occupe une place stratégique dans le paysage, à mi-chemin entre les piliers du milieu arabe et la grande famille des « gens d'en bas », autrement dit des Corses, Marseillais et autres Toulonnais...

     

     

     On les appelle par commodité les « Manouches de Montreuil », car c'est dans cette ville de cent mille habitants, accrochée au flanc est de Paris, que la famille a planté ses quartiers, fuyant au début du siècle une Alsace où les Allemands ne voulaient plus de leur communauté. Quelques rues forment une sorte d'îlot où leurs détracteurs savent les trouver lorsqu'ils ne sont pas en cavale. Des rues où la rumeur du Quai des Orfèvres dit qu'il est aventureux de chercher à « planquer ». Et où l'on vous voit venir de si loin que vous ne risquez de surprendre personne [...].

     

     

     « Il apparaît dans les milieux judiciaires et dans les milieux de la nuit que les frères Hornec bénéficient soit de complicités, soit de complaisance leur permettant d'avoir accès à des renseignements sur des investigations dont ils font l'objet. » C'est par ces mots au bas d'un rapport qu'un commissaire tente de justifier l'échec de la PJ face aux plus puissants des Manouches. Probablement a-t-il eu vent de cette histoire amusante que l'on raconte au commissariat de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne).

     

     

     Une nuit du printemps 2001, des gardiens de la paix avisent une Audi A6 immatriculée au Luxembourg : non seulement les passagers ont oublié de boucler leur ceinture de sécurité, mais, avec un peu de chance, il se pourrait que la voiture soit volée. Le conducteur présentant des papiers au nom de Jean-Claude Hornec, on l'emmène au poste : l'homme fait l'objet d'une fiche de recherche. L'aîné des frères est en train d'expliquer calmement qu'il se rendait à une soirée « voyance » avec deux amis, lorsque le brigadier reçoit un appel d'un collègue du Quai des Orfèvres. Son interlocuteur met en avant ses relations au commissariat de Saint-Maur et suggère que l'on se montre indulgent avec la personne présentement retenue au poste. »

     

     

     Le sourire de Ferrara

     

     

     « Les cadres sup du milieu baissent rarement les yeux sur les photos anthropométriques, ces images obligées que grave la police chaque fois qu'elle les tient en main, histoire de réactualiser son album. De face, profil gauche, profil droit, ils se soumettent à l'exercice comme on remplit un document administratif. Sans laisser paraître la moindre émotion, si ce n'est, parfois, un regard noir. Antonio Ferrara est, sur ce plan-là aussi, une exception : il se marre franchement sur toutes les photos, de face comme de profil. Comme à la parade. Ou plutôt comme si le fait de se retrouver là, menotté, faisait partie d'un vaste jeu [...]. Antonio Ferrara est vraiment un cas. Même enfermé dans l'espace le plus sécurisé d'une prison, il peut annoncer fièrement à ses gardiens qu'il finira bien par leur fausser compagnie. Que ce n'est qu'une question de jours, mais qu'il ne croupira pas là. Ce jeune homme n'a pas fait d'études (« Le travail scolaire, c'était un désastre », dit-il un jour), mais on lui prête une intelligence certaine et une mémoire surprenante, doublée d'un sens aigu de l'observation. Ainsi, de retour au siège de la PJ un an après une première arrestation, fait-il remarquer à un policier qu'il s'est fait tailler la barbe, avant d'adresser à une fonctionnaire, dans le couloir, une réflexion sur le surpoids qu'elle a perdu depuis leur précédente rencontre. « Ça vous va bien », glisse-t-il, beau joueur comme d'habitude, aussi sûr de son charme que de la fidélité de ses amis qui l'arracheront bientôt aux griffes de l'« ennemi ». [...] »

     

     

     Quand les malfrats se confient

     

     

     « Un flic avait un jour autorisé un vieux voyou incarcéré à assister à l'enterrement de sa mère. Le deal passé avec la justice disait que le fonctionnaire ne devait jamais lâcher sa proie. Dans le cimetière, compatissant, il lui avait cependant retiré les menottes. Loin d'en profiter pour s'enfuir parmi les tombes, le voyou, au sortir de la cérémonie, avait réintégré la prison sans sourciller. Avant de quitter son accompagnateur, il lui avait cependant fait comprendre qu'il pourrait désormais lui demander ce qu'il voulait. Autrement dit, qu'il lui serait redevable de son attitude durant tout le reste de sa carrière.

     

     

     C'est ce que l'on appelle nouer une relation utile avec le « gibier ». La condition de l'efficacité policière, tant il est difficile de pister celui dont on ne connaît rien, ce serait comme jouer au Scrabble sans connaître l'orthographe. Le temps de la garde à vue est évidemment propice au contact : le bandit est là, à portée de main, loin de son territoire. Il n'a aucune échappatoire, à part le silence dont abusent en général les clients de l'Office du banditisme, par excellence peu loquaces. Alors les policiers biaisent. Ils parlent football avec le Bastiais Dominique Battini, dont ils savent bien qu'il a joué comme avant-centre. Ils glissent un mot de sa vie privée à l'oreille de Mohamed Amimer, pilier de la Seine-Saint-Denis, qui cherche à savoir ce que ses poursuivants savent vraiment de lui et de ses fréquentations. Ils refusent aimablement les pizzas que José Menconi se propose de leur offrir avec son propre argent, mais en profitent pour détendre l'atmosphère [...].

     

     

     Ces échanges permettent aux uns et aux autres de se jauger et de mieux se connaître. C'est, un jour, l'un des frères Hornec qui, à la faveur d'une pause, explique au policier qui l'interroge : « Tu vois, si j'ai une ampoule qui pète à la maison, je ne vais pas aller en acheter une, comme toi. Je vais aller démonter celle qui est dans ton couloir. Et tant que tu ne m'auras pas pris la main dessus, je te dirai que ce n'est pas moi. » Confidence instructive, observe le fonctionnaire, soucieux comme le chasseur de mieux connaître ceux qu'il traque. « Ce jour-là, dit-il, j'ai compris que j'avais face à moi un pur joueur, un homme dont le but ultime était de ne jamais dépenser un sou sans plaisir. »

     

     

     Quelques mois plus tard, ce même fonctionnaire, en planque derrière un autre membre du clan manouche, a l'occasion de voir cette logique à l'oeuvre. Sous ses yeux, l'homme fait des courses. Il projette une voiture volée contre la vitrine d'une quincaillerie et s'empare d'un sèche-serviettes et d'une lunette pour WC. Simplement parce qu'il en avait besoin.

     

     

     Rien ne remplace ces confidences et ces scènes volées. Une autre fois, c'est un membre de la fameuse Dream Team, l'équipe de tous les braquages, qui se confie. « C'est trop beau ! », dit-il en évoquant cette montée d'adrénaline qui le fait tressaillir au moment du passage à l'acte. Le must, selon lui : « taper » un fourgon blindé alors que l'on sent les flics en planque pas très loin. Si l'on s'est donné la peine de sniffer un peu de cocaïne, au rendez-vous...

     






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